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Kystes et fistulesSur le côté du cou

Le but de l'opération est de retirer le kyste et la totalité du trajet lorsque la fistule existe. L'abstention avec surveillance peut être proposée de façon transitoire mais il est toujours préférable d'effectuer l'exérèse avant surinfection. Le risque de surinfection disparaît après l'intervention en l'absence de récidive.

Phase pré-opératoire

Une consultation avec le médecin anesthésiste est prévue au plus tard deux jours avant l'opération. Au préalable, un bilan pré-opératoire est réalisé afin de vérifier qu'aucune contre-indication ne vienne contrarier l'intervention. Il est formellement interdit de prendre des médicaments composés d'aspirine au cours des dix jours précédant l'opération.
Les patients ont toujours la possibilité de poser des questions auxquelles le praticien pourra répondre. Si le (ou la) patient(e) a des antécédents allergiques, notamment concernant les médicaments, il (ou elle) doit absolument le signaler. Il (ou elle) doit aussi veiller à présenter le dossier médical dont il dispose (radios, prescriptions, bilan sanguin, etc.) lors de son rendez-vous avec l'anesthésiste et lors de son admission à l'hôpital.>

Hospitalisation

Un à trois jours d'hospitalisation sont habituellement requis.

L'opération

Une anesthésie générale est requise pour cette opération. La peau est incisée en fonction du kyste. Selon le parcours et la taille de la fistule, le chirurgien est parfois amené à inciser à plusieurs endroits du cou. Il arrive fréquemment que l'on mette en place un dispositif de drainage par aspiration pendant plusieurs jours. Si la fistule se situe au niveau du pharynx, le chirurgien peut avoir recours à la pose d'une sonde nasogastrique pour permettre au (ou à la) patient(e) de se nourrir. À la suite de l'opération, les parties suturées sont recouvertes par des pansements.

Phase post-opératoire

Le jour de sortie sera déterminé par la pose (ou non) de drains. Des bleus et un gonflement apparaissent souvent sur les côtés du cou. Le (ou la) patient(e) pourra ressentir des douleurs, variables selon l'importance de la fistule retirée et de l'intervention. Il convient d'envisager un arrêt de travail ou de l'école d'une durée comprise entre une et trois semaines. Il est conseillé d'attendre la troisième semaine suivant l'intervention pour reprendre le sport. Une consultation est programmée entre le septième et le dixième jour suivant l'opération. L'intervention peut douloureusement gêner les mouvements du cou et de déglutition pendant plusieurs jours.

Au final

Il convient de patienter 6 à 12 mois après l'opération pour en apprécier le résultat. Pendant la phase de cicatrisation, la couleur des cicatrices tend vers le rose ou le rouge. L'épaisseur cutanée et l'âge influent sur son processus.

Attentes partiellement satisfaites

  • Saignement : son apparition peut favoriser la survenue d'un hématome et gêner la respiration, ce qui peut donner lieu à une nouvelle opération.
  • Une intervention secondaire peut être nécessaire en cas d'infection de la région traitée.
  • Des soins spécifiques sont parfois requis si la cicatrice s'épaissit ou prend un aspect boursouflé, induré et fibreux.
  • Il existe toujours un risque de réapparition d'une boule ou d'un trou à caractère fistuleux (extrêmement rare).

Applications des interventions sur les fistules et les kystes sur le côté du cou

Les fistules se définissent par un canal de parcours variable terminé par un orifice à la surface de la peau du cou. Les kystes sont des cavités contenant une substance liquide.
  • Congénitales, les fistules sont parfois minuscules ou seulement présentes dans la région du pharynx. C'est pourquoi elles n'attirent pas toujours l'attention.
  • Perceptibles à l'œil ou au toucher pendant une durée variable, les kystes peuvent se manifester par un gonflement du cou, à tout âge de la vie.
Dans les deux cas, ce phénomène ne cesse pas d'exister de par lui-même. Une infection, laissant paraître une enflure rouge au cou, en est le risque majeur. Un épanchement de pus à la surface de la peau peut parfois accompagner cette infection, se transformant quelques fois en abcès. Le risque de survenue d'un cancer est rarissime.

L'intervention consiste en l'ablation du kyste et du canal de la fistule en entier. Une simple surveillance peut être envisagée provisoirement, mais à terme, il est recommandé de les faire enlever avant qu'une infection surajoutée ne se produise.

Complications sérieuses ou rares

Bien qu'une intervention chirurgicale soit réalisée dans les règles (compétence et sécurité requises par la science et par la loi), des complications peuvent toujours survenir.
Une grave hémorragie peut se produire dans des situations particulières : cas de canal fistuleux compliqué ayant déjà été opéré ; kyste important ou souffrant d'une surinfection. Le chirurgien devra alors changer de mode opératoire. Par ailleurs, un problème au niveau des nerfs peut aussi exister, suscitant des difficultés de mouvement de langue, de la face ou de l'épaule.
Globalement, il faut bien peser les risques liés à une opération, qui comporte toujours des aléas, et en être pleinement conscient.
Le choix d'un chirurgien plasticien compétent pour pratiquer cette opération sur les fistules et kystes sur le côté du cou est le meilleur moyen pour éviter toute complication et pour s'assurer qu'il sache correctement réagir en cas de problème.
Jusqu'au moment de l'intervention sur les fistules et les kystes sur le côté du cou, le (ou la) patient(e) a toujours le loisir de poser des questions au praticien, qui s'empressera d'y répondre soit au cours de la consultation suivante, soit par téléphone.
Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de fumer 6-8 semaines avant l'intervention élimine ce risque supplémentaire.Si vous fumez, parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne Tabac-Info-Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances de votre côté.
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