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Docteur ERMISCH Christiane
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Docteur ERMISCH Christiane
Docteur Christiane Ermisch - T. 01 43 70 50 43 - 107, Avenue Victor Hugo, 75116 Paris

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L'harmonie entre le patient et son chirurgien esthétique doit être une priorité.
Si mes patientes font souvent le choix d’une femme chirurgienne, c’est parce qu’elles ont besoin d’une certaine intimité pour mieux se confier.
L’écoute est primordiale, afin de conseiller, de rassurer, de choisir l’intervention la plus adaptée à l’anatomie du patient. 
 

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ERMISCH
Christiane

Retour de vacances !
Blépharoplastie, la chirurgie des paupières.

Le regard, c’est le premier contact. Manque de chance, il est le signe annonciateur du temps qui passe. Un regard vieillit, il devient tristounet, maussade, alors que, paradoxalement, la forme est excellente. En réalité, la zone qui entoure l’œil est l’une des premières à être touchée par l’âge. Et ça se voit !

Dr. Ermish, quel est votre rôle, en… regard de ce problème ?
Il existe une réponse chirurgicale : la chirurgie des paupières – ce que nous nommons blépharoplastie (supérieure ou inférieure). Il s’agit de rendre son harmonie au regard, qui, après l’intervention, paraîtra plus ouvert et reposé.

Faut-il attendre un certain avancement ?
Non, il est préférable d’agir avant l’apparition des premiers signes de vieillissement du reste du visage. 

Doit-on redouter des traces ?
Les cicatrices sont presque invisibles car, soit elles se nichent dans le pli naturel du bord supérieur du tarse (petite lame fibreuse en forme de croissant placée immédiatement sous la paupière) pour la paupière supérieure, soit dans les rides naturelles infra et périorbitaire pour la paupière inférieure. 
Mais pour des patients sans excès cutané, on peut quelquefois avoir recours à une voie trans-conjonctivale, qui ne laissera aucune cicatrice externe. L’harmonisation du regard est alors améliorée par la seule résection des petites hernies graisseuses. 

Quelle technique utilisez-vous ?
Tout dépend du terrain : ce n’est qu’après une analyse détaillée de la peau, des hernies graisseuses, des cernes, du muscle orbiculaire, du cadre orbitaire osseux que la technique adaptée sera choisie.

Sur quels critères vous basez-vous ?
Il faut tout d’abord dessiner à la main la ligne du bord supérieur du tarse. À l’aide d’une petite pince, on dessine sur la paupière la largeur de l‘excès cutané qui est à l’origine du problème. Cette estimation se fait de concert avec le patient, qui, naturellement, a lieu de s’inquiéter des conséquences d’une résection : “Si vous enlevez trop de peau, docteur, pourrai-je encore fermer les yeux ? ». Naturellement, un praticien expérimenté aura toutes les réponses appropriées et apportera les assurances nécessaires.

Il s’agit donc d’une simple résection dermatologique ?
C’est plus compliqué que cela ! La chirurgie des paupières a beaucoup évolué ces dernières années. On tend maintenant à délaisser une chirurgie trop radicale qui souvent laisse des exérèses de hernies graisseuses trop importantes. On respecte désormais l’anatomie complexe des paupières en  travaillant les volumes. Pour cela, on procède à une analyse détaillée du cadre orbitaire, des paupières, de la graisse, etc... 
Par ailleurs, on peut prolonger le geste chirurgical pour améliorer le résultat. Ainsi, pour corriger des cernes trop marqués, on peut injecter de la graisse, du lipofilling ou des produits de comblement tels que l’acide hyaluronique ; pour un lissage cutané, on peut avoir recours au laser ; on peut repositionner un muscle orbiculaire relâché sans avoir recours à une exérèse des hernies graisseuses.
Évidemment, tout ceci se fait dans le respect de la personnalité afin que le résultat soit le plus naturel possible. 

À part le tarse, sur quelle partie pouvez-vous intervenir ?
La voie sous-ciliaire (1 ou 2 mm sous les cils inférieurs) est indiquée en cas de relâchement du muscle orbiculaire, d’excès cutané important, ou de hernies graisseuses à repositionner.

Faut-il prévoir une anesthésie ?
La chirurgie des paupières supérieure est effectuée sous anesthésie locale, alors que si les  quatre paupières sont concernées, on préférera une anesthésie générale ou neuroleptanalgésie (associant un analgésique à un neuroleptique). Aucune hospitalisation n’est à prévoir, l’opération se fait toujours en ambulatoire.

Quelle est la durée de la convalescence ?
Les fils sont enlevés autour du 5e jour. L’œdème et l’ecchymose ont généralement disparu en 8-10 jours.

Quels sont les risques encourus ? 
Les risques associés à la blépharoplastie supérieure sont minimes : ecchymoses, irritation temporaire de la conjonctive. En revanche, le risque d’une rétraction de la paupière vers le bas est réel en cas de résection cutanée excessive pour la paupière inférieure. Il est donc impératif de procéder à une résection cutanée PRUDENTE, associée à une remise en tension du muscle sous-jacent, qui peut être fixé au niveau du canthus externe (zone latérale des paupières ancrées au cadre orbitaire par un tractus fibreux).

Au final ?
Comme un retour de vacances…
La chirurgie des paupières permet au patient de retrouver un regard ouvert, reposé, rajeuni et surtout naturel. L’une des interventions les plus satisfaisantes pour le patient et pour son chirurgien, qui, par la suite, échangent… des regards complices !