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Docteur KASSAB Stéphane
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Docteur KASSAB Stéphane
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La Chirurgie Plastique et Esthétique a fait ces dernières années de très importants progrès rendus possibles par une meilleure connaissance des tissus et des structures anatomiques et par l'avènement de nouvelles techniques.

En chirurgie esthétique en particulier, des interventions jusqu'alors classiques se sont modernisées et les résultats obtenus sont meilleurs et plus durables. De nouvelles interventions sont apparues rendant possible la correction de disgrâces jusqu'alors inaccessibles et ceci avec le souci constant d'une sécurité accrue, d'un confort plus grand et de cicatrices plus discrètes.

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Docteur
KASSAB
Stéphane

MÉDECINE ESTHÉTIQUE QUALIFIÉE

Avant de passer par la case chirurgie, certains traitements médicaux peuvent améliorer son look ou donner un coup de frein aux effets du temps. Nombre d'imperfections peuvent aujourd'hui être traitées par simple médecine esthétique, en particulier grâce aux injectables. Seuls les chirurgiens spécialisés ont la compétence nécessaire. Le Dr. Stéphane Kassab, qui exerce à Paris, témoigne.

Vous êtes chirurgien, et pourtant vous pratiquez la médecine esthétique. Pourquoi ?
La médecine esthétique de rajeunissement ou d'embellissement du visage est un domaine qui concerne les chirurgiens plasticiens tout simplement parce que les patients n'ont pas forcément immédiatement le désir ou la disponibilité pour subir une intervention. Or, il existe des solutions simples et rapides qui peuvent soit éviter cette intervention, soit en retarder l'échéance.

Quelles sont ces solutions ?
Il s'agit de techniques d'injectables dont on distingue deux catégories :

Les « fillers » ou injectables volumateurs.
Les produits dérivés de la toxine botulique.
Dans la première catégorie, les produits les plus utilisés sont l'acide hyaluronique ou des produits tels le Radiesse® ou le Juvéderme® dont la résorption est très bien contrôlée et surtout qui sont considérés comme étant sans danger. Les résultats que l'on en obtient sont très satisfaisants, dans la mesure où leur administration est faite dans les règles de l'art, bien entendu.

On les utilise surtout pour apporter des retouches à la structure du visage. Passé un certain âge, on observe en effet des évolutions qui ne sont pas forcément du goût des intéressés : petits affaissements (en surface ou en zone profonde), rides ou ridules – ces modifications étant d'ailleurs accélérées par le tabagisme ou la surexposition au soleil.
Lorsque ces phénomènes sont légers, une intervention chirurgicale peut paraître disproportionnée, quand on sait que de simples injections peuvent tout à fait redonner son éclat à un visage.

Quelle est votre méthode ?
J'étudie tout d'abord les proportions du visage. Je cherche à imaginer comment lui faire mieux prendre la lumière. Il peut s'agir du relief des pommettes, de la forme du menton ou du nez, de la profondeur des cernes, bref, toutes ces petites imperfections (conséquence du vieillissement ou tout simplement petit défaut naturel) qui sont susceptibles d'être corrigées en quelques instants. Aujourd'hui, les techniques sont de mieux en mieux maîtrisées, mais ces techniques ne servent à rien si elles ne sont pas mises au service de l'art.

C'est pour cette partie « profonde » que vous avez recours à la première catégorie de produits ?
Oui, en sachant que chaque jour apporte son lot de nouveautés qui répondent à des besoins spécifiques en fonction de leur degré de viscosité ou d'hydrophilie, et dont l'innocuité est avérée tout en restant résorbables. Autant de solutions à la disposition du praticien qui sont provisoires, légères et renouvelables.

Pour la surface ?
Une fois ces problèmes profonds traités, reste effectivement la surface : ce sont les plissures, les rides et les ridules, qu'on s'attache à atténuer. Là, on fera plutôt appel à un dérivé de la toxine botulique.

Mais le botulisme est une maladie grave ?
Effectivement, il s'agit d'une maladie engendrée par une toxine qui bloque les fonctions de la synapse, c'est-à-dire l'élément qui transmet les influx nerveux. En récupérant cette toxine, et en atténuant au maximum ses effets nocifs, on parvient, en l'injectant à des endroits bien précis (névralgiques, dirais-je !), à bloquer certains stigmates de vieillissement. On peut par exemple contenir la contraction musculaire qui génère la patte d'oie ou d'autres rides. Tout cela sans danger aucun, lorsque le produit (qui est très réglementé) est utilisé par des mains expertes.
On va ainsi parvenir à lisser voire à retendre le front (sans affecter les modes d'expression), atténuer voire faire disparaître la patte d'oie ou la ride du lion, remonter la queue du sourcil (de manière à favoriser le maquillage), atténuer les rides péribuccales (en prenant bien soin de ne pas paralyser la bouche), ou les rides orbiculaires, éliminer les plis d'amertume et les triangles commissuraux ou encore améliorer les fanons au niveau du cou.

Bloquer l'excès de transpiration
Il est même possible, grâce à cette toxine maîtrisée, de réduire l'hypersudation axillaire ! La transpiration sous les bras peut en effet avoir des conséquences funestes pour certaines professions, en particulier les mannequins. La toxine agit sur les glandes sudoripares et règle instantanément le problème.

Mais ces résultats ne sont que provisoires !
C'est évidemment l'avantage et l'inconvénient de la médecine esthétique. La procédure doit être renouvelée à intervalles réguliers (de 6 à 18 mois, en fonction des visites de contrôle et de la nature des produits injectés). Mais le patient sait que le traitement est réversible, ce qui peut l'aider à prendre, en toute connaissance de cause, sa décision sur un éventuel acte chirurgical.

Par de simples injections, vous avez donc réussi à transformer un visage ?
Surtout pas ! Le praticien n'a pas pour rôle de « transformer » un visage ! Il ne fait que ralentir le cours du temps. Il tente d'apporter une correction optimale pour un résultat qui restera naturel. Il n'est pas question de modifier l'apparence de la personne ni de lui gommer son vécu ! Il ne s'agit pas d'en faire un poisson-lune ! On adoucit, on rajeunit, on lisse le visage, tout en préservant son expression naturelle.

Toute cette recherche d'harmonie est bien sûr le fruit d'une longue expérience, mais aussi d'une honnêteté totale vis-à-vis de l'interlocuteur en s'attardant longuement sur les implications physiques et psychologiques de tel ou tel acte. Personnellement, il m'arrive même de faire remarquer à l'intéressé(e) que les stigmates qui l'angoissent tant enrichissent en réalité ses traits, et qu'il serait malvenu qu'il ou qu'elle s'en départît. Certes, j'ai perdu un « client », mais j'ai gagné la confiance d'un patient, ce qui est la meilleure récompense !